. L'ami des enfants . roehes. Le peu dépis quelle a ramassés ne vaut pas la (eho va aelle.) Ma pauvre enfant, quas-tu donc à pleurer? EMILIE. — Cest de voir que lon maccuse sans sujet, et que vous mecroyez peut-être coupable. MARCELLIN. — Tu uc lcs donc pas? EMILIE. — Non, vous pouvez men croire. Jétais allée glaner ^., ^dans ce champ là Un vieux moissonneur a eu pitié de mapeine, et ma rempli ma corbeille dé Je viensici en ramasser quelques autres que je vois éparpil-lés ;à et- là. Votre méchant garde- Z^^^;;^chasse me trouve auprès de cettegerbe, et maccuse de voler. 11


. L'ami des enfants . roehes. Le peu dépis quelle a ramassés ne vaut pas la (eho va aelle.) Ma pauvre enfant, quas-tu donc à pleurer? EMILIE. — Cest de voir que lon maccuse sans sujet, et que vous mecroyez peut-être coupable. MARCELLIN. — Tu uc lcs donc pas? EMILIE. — Non, vous pouvez men croire. Jétais allée glaner ^., ^dans ce champ là Un vieux moissonneur a eu pitié de mapeine, et ma rempli ma corbeille dé Je viensici en ramasser quelques autres que je vois éparpil-lés ;à et- là. Votre méchant garde- Z^^^;;^chasse me trouve auprès de cettegerbe, et maccuse de voler. 11 meprend ma corbeille, et il mauraitmise en prison si, par mes prières etpar mes larmes pour ma mère, jenavais tant fait, quil ma laissée aller. HENRIETTE. — Ah ! jauraisbien voulu voir quil tarrêtât?Nous avons un bon papa quine souffre pas quon fasse dumal aux pauvres, et qui tauraitfait bien vite relâcher. MARCELLIN. Oui, Ct qUl tC fera bientôt rendre ta corbeille,je ten réponds. Jf V-. 78 LA PETITE GLANEUSE EMILIE, avec joio. — Oh ! le crovez-vous, mon cher petit Monsieur? iiLMîiETTE. — Marceliin et moi nous allons tant le Sois tran-quille. II nest jamais si content de nous que lorsque nous lui parlons enfaveur des pauvres i^ens. Et nous pourrions même te laire rendre la cor-beille sans lui en parler. EMILIE. — Ah! que vous êtes heureuse, ma jolie petite Demoiselle, denavoir besoin du secours de personne, et de pouvoir même secourir lesautres ! — Tu es douc bien pauvre, ma chère enfant? EMILIE. — Il faut bien lêtre, pour venii- ramasser ici son pain avec tantde douleur. iiENUiETTE. — Ouoi ! cest pour du pain que tu viens chercher des épis ?Je croyais, moi, que cétai^j^^^ire cuire les grains sur une pelle bienrouge et les manger ensui^^^^^^Moous le faisons quelquefois mon frèreet moi, quand personne ]^^^^^^HH[e. EMILIE. — Eh ! ^^(^i^^^^^^^HHHnèi^ 6t moi nous voulions battre cesépis et en donner les g


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