. Leðcons sur les phâenomáenes de la vie, communs aux animaux et aux vâegâetaux. la graine germe, pousseet développe sa radicelle, sa tigelle, etc. ; 2° les phéno-mènes chimiques concomitants, qui sont par exemplela transformation de lamidon en sucre sous lin-fluence de la diastase, labsorption de loxygène avecexhalation dacide carbonique. Or, chez la graine dontles phénomènes vitaux de la germination sont suspenduspar lanesthésie. on observe comme k lordinaire lesphénomènes chimiques de la germination ; on constateque lamidon se change en sucre sous linfluence de ladiastase, que latmosphère q


. Leðcons sur les phâenomáenes de la vie, communs aux animaux et aux vâegâetaux. la graine germe, pousseet développe sa radicelle, sa tigelle, etc. ; 2° les phéno-mènes chimiques concomitants, qui sont par exemplela transformation de lamidon en sucre sous lin-fluence de la diastase, labsorption de loxygène avecexhalation dacide carbonique. Or, chez la graine dontles phénomènes vitaux de la germination sont suspenduspar lanesthésie. on observe comme k lordinaire lesphénomènes chimiques de la germination ; on constateque lamidon se change en sucre sous linfluence de ladiastase, que latmosphère qui entoure la graine secharge dacide carbonique, etc. On démontre ainsi que la graine anesthésiée dontla végétation est arrêtée respire comme la graine nor-male en germination. Pour cela il suffît de mettre aufond des éprouvettes bouchées de leau de baryte ; ilse précipite dans lun et lautre cas une quantité sensi-blement égale de carbonate de baryte. Nous considérons la respiration des êtres vivants ànesthesie; création, destruction organique. 273. CL. BERNARD. 18 274 LEÇONS SUR LES PHÉNOMÈNES DE LA VIE. comme identique dans les deux règnes, et comme unphénomène de destruction caractérisé par labsorptionde loxygène et lexhalation de lacide carbonique chezles végétaux aussi bien que chez les animaux. Cela estvrai non-seulement pour la graine qui germe, mais aussipour la plante adulte. Seulement chez celle-ci la fonc-tion respiratoire est masquée plus ou moins par la fonc-tion chlorophyllienne. Nous démontrons depuis bien longtemps dans noscours cette identité de la respiration chez les animauxet chez les végétaux à laide de lappareil suivant [ 23). Dans le laboratoire, à la lumière diffuse, sous unecloche b est placé un jeune chou; sous une autrecloche c est placé un rat blanc. Le chou et le rat res-pirent de môme, comme on va le voir. On fait passerun courant dair dans les deux cloches à laide dunetrompe qui aspir


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