. Dictionnaire de pomologie, contenant l'histoire, la description, la figure des fruits anciens et des fruits modernes les plus g©n©ralement connus et cultiv©s. Fruit-culture. ARG ^57 mal fondante, juteuse, pierreuse au centre. â Eau : excessivement abondante, sucrée, ne manquant ni de parfum ni de saveur, mais entachée quelquefois d'un peu d'âcreté. Poire d'Argent. Maturité. â D'août à septembre. Qualité. â Deuxième. Historifiiie. â Peu connue, peu cul- tivée en France, la poire d'Argent, qu'on aura appelée ainsi à cause de son extrême fertilité, à cause de sa vente facile, n'e


. Dictionnaire de pomologie, contenant l'histoire, la description, la figure des fruits anciens et des fruits modernes les plus g©n©ralement connus et cultiv©s. Fruit-culture. ARG ^57 mal fondante, juteuse, pierreuse au centre. â Eau : excessivement abondante, sucrée, ne manquant ni de parfum ni de saveur, mais entachée quelquefois d'un peu d'âcreté. Poire d'Argent. Maturité. â D'août à septembre. Qualité. â Deuxième. Historifiiie. â Peu connue, peu cul- tivée en France, la poire d'Argent, qu'on aura appelée ainsi à cause de son extrême fertilité, à cause de sa vente facile, n'est pas sans mérite ; dans l'antiquité, on dut même en faire un assez grand cas. Nous disons dans l'antiquité, car Adrianus Junius, botaniste hollandais du xvi^ siè- cle, déclara qu'elle n'était autre que la Nardina des Romains, se mettant ainsi en désaccord avec le médecin normand Jacques Daléchamp, son contemporain, qui dans son Histoire des plantes (loS,")) la rattachait à la Liceriana, citée par Pline. C'est du moins ce qu'attestait en 1783 Henri Manger, tome II, page 172 de sa Systématise lie Il se peut que les poires Licériennes soient réellement, aujourd'hui, mangées chez nous sous le nom de poire d'Argent; le contraire n'est pas encore prouvé; seulement, il nous semble impossible d'accepter l'opinion de Junius, l'eau de la poire d'Argent ne rappelant en rien la saveur si particulière qui valut à l'une des variétés romaines, la dénomination de Nardina. Le nard, composition odorante jadis fort recher- chée, exhalait un arôme de musc et de lavande ; on voit donc bien que la chair du fruit ici décrit ne saurait être imprégnée d'un tel arôme, elle qui précisément se montre plutôt acre, que parfumée. â M. Decaisne, dont l'admirable publication contient une étude complète de cette espèce, négligée jusqu'à lui par


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