. Annales des Sciences Naturelles Botaniques. FEUILLES DES MONOCOTYLÉDONES AQUATIQUES. 259 limbe; ses lèvres sont formées uniquement par les deux épidermes en contact, et dont les éléments deviennent de plus en plus étroits vers les bords. La nervure se continue directement dans le limbe sans envoyer de branche dans la portion ligulaire. 11 est remarquable qu'il n'existe aucune fibre, ni dans le limbe ni dans la gaine. A l'aisselle de chaque feuille, on trouve deux squamules intravagïnales, une de chaque côté, semblables à de minces filaments. M. Prillieux dit que les feuilles écailleuses qui


. Annales des Sciences Naturelles Botaniques. FEUILLES DES MONOCOTYLÉDONES AQUATIQUES. 259 limbe; ses lèvres sont formées uniquement par les deux épidermes en contact, et dont les éléments deviennent de plus en plus étroits vers les bords. La nervure se continue directement dans le limbe sans envoyer de branche dans la portion ligulaire. 11 est remarquable qu'il n'existe aucune fibre, ni dans le limbe ni dans la gaine. A l'aisselle de chaque feuille, on trouve deux squamules intravagïnales, une de chaque côté, semblables à de minces filaments. M. Prillieux dit que les feuilles écailleuses qui naissent sur la tige tra- çante, sont « des feuilles Fig. 57.—Althenia filiforrais.—Coupe trans- înCOlïiplèteS, dont ta versale de la base du limbe (gross. 200). portion vaginale seule s'est développée » (p. 170) ; « elles sont membraneuses et par- courues par de fines nervures qui s'étendent parallèlement et sans s'anastomoser de la base au sommet » (p. 171). En réalité, ces feuilles sont réduites aux deux épidermes, sans aucune cellule interposée, et par conséquent sans nervure d'aucune sorte. Si l'A. filiformis, malgré les caractères tirés de la dépen- dance du limbe et de la ligule, était confondu avec un Zan- nichellia, on pourrait immédiatement l'en distinguer anato- miquement par l'existence de l'endoderme et par la disposi- tion des canaux aérifères. Quant à l'A. Barrandonii, nous allons voir que ses caractères sont bien particuliers. • 47. Althenia Barrandonii J. Duv. J. Les feuilles de cette espèce sont plus fortes, plus raides que celles de l'A. filiformis ; elles présentent les mêmes rapports entre la gaine et le limbe. En étudiant le limbe par transparence sur une feuille préalablement colorée aux réactifs, on voit aussi une nervure médiane qui s'arrête un peu au-dessous du sommet de la feuille, sans que ce sommet. Please note that these images are extracted from scanned page images that may have been digitally


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