. Le Jardin des plantes : description. la retraite, et jallais lelïectuer avec mon pauvre petit .laek,])oiir qui jétais plus alarmé que pour moi-même, lorsque malheu-reuscmeut Turc et Bill nous rejoignirent, et furent aussitôt aperçusdes bullles. Tout à coup ces effrayantes bêtes commencèrent à mugirdune telle force que nos nerfs en furent ébranlés; ils frappaient des]iieds et des cornes ciuitre la terre, quils soulevaient et faisaient volerautour deux. Je voyais avec épouvante le moment où ils allaient sejeter sur nous pour nous anéantir, ainsi que les chiens, quils pre-naient s


. Le Jardin des plantes : description. la retraite, et jallais lelïectuer avec mon pauvre petit .laek,])oiir qui jétais plus alarmé que pour moi-même, lorsque malheu-reuscmeut Turc et Bill nous rejoignirent, et furent aussitôt aperçusdes bullles. Tout à coup ces effrayantes bêtes commencèrent à mugirdune telle force que nos nerfs en furent ébranlés; ils frappaient des]iieds et des cornes ciuitre la terre, quils soulevaient et faisaient volerautour deux. Je voyais avec épouvante le moment où ils allaient sejeter sur nous pour nous anéantir, ainsi que les chiens, quils pre-naient sans doute pour des loups ou pour des chacals. Nos intrépidesdogues, .sans redouter aucun danger, allaient en avant, malgré nosefforts pour les retenir; et, suivant leur nuinière dattaquer, ils sai-sirent par les oreilles un buflletin, ou jeune bullle, qui se tiouvail deciii([ ou six pas plus près deux (pie le reste du tioupeau, et (|uoi-i(uil criât à nous fendre la tète et quil frappât du pied, ils le tinrent ^V^^^.i;^-».,. Avant que nous eussions eu le temps de rélKchir 5 ce que nous devionsfaire , il nous tourna le dos et prit la fuite au galop. ferme et le traînèrent vers nous. Le combat était engagé, et, si nousne voulions pas honteusemcnl abandonner nos vaillants défenseurs, dieusleur donnent des noms quils connaissent très-bien et auxquels ils répondenten sarrétant, fussent-ils au milieu de quehpies milliers de buffles. Le lait deleurs femelles est excellent; il a un léger parfum qui lient du goût de la noixmuscade; on en fait du beurre et de petits fromages en forme dieufs, qui sonttrès-recherchés. Dans les plaines ou savanes de lAménipie et do lInde, quisont arrosées par des rivières, on rencontre fréquemment do grands troupeauxde buffles sauvages, qui nattaquent ]ias lhommo lorsipiils nen sont pas atta-qués; mais un coup do fou les rend furieux et très-daiigrre


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