Revue de l'art chrétien . écoinçons, très richement ornés,rappellent ceux du cloître du Mont Saint-Michel. On y voit des branches touffuesdune plante ou arbuste dont la feuille a cinq I. Cf. lexemple plus simple dessiné à 0ms (Pyréndes-Orientales), et publié par M. Brutails, ouvi. a/i, p 389, 2. Cf. blason de sœur Kscliive de Dampierre. Chamber-layne, ouv/. cité, pi. lobes. Cette décoration est dune liberté etdune grâce charmantes. Les arcaturesreposent sur neuf colonnettes à chapiteauxornés de deux feuilles lobées sans sarcophage, également orné darca-tures, darmoiries
Revue de l'art chrétien . écoinçons, très richement ornés,rappellent ceux du cloître du Mont Saint-Michel. On y voit des branches touffuesdune plante ou arbuste dont la feuille a cinq I. Cf. lexemple plus simple dessiné à 0ms (Pyréndes-Orientales), et publié par M. Brutails, ouvi. a/i, p 389, 2. Cf. blason de sœur Kscliive de Dampierre. Chamber-layne, ouv/. cité, pi. lobes. Cette décoration est dune liberté etdune grâce charmantes. Les arcaturesreposent sur neuf colonnettes à chapiteauxornés de deux feuilles lobées sans sarcophage, également orné darca-tures, darmoiries et décoinçons de feuil-lage, et dont un fragment est encastré danslautel actuel de Notre-Dame de Tyr àNicosie, appartient à un style beaucoupplus avancé. Les trois arcatures qui subsis-tent sont en tiers-point, avec redents ; lesredents et les écoinçons sont meublés degroupes ou bouquets de trois feuilles décou-pées rayonnant autour dun bouton; lescolonnettes ont des chapiteaux à feuillage. Fig. S. —Sarcophage trouvé à Saint-Georgesdes Latins de Nicosie. et des fûts alternativement lisses et en tor-sade ; les voussures des arcatures sontornées dune suite de feuilles lobées et cou-dées ; un écu suspendu par une courroiemeuble chaque panneau. Cet écu porte unecroix chargée de cinq petits écus sans figu-res; peut-être ont-ils été partis. Lépitapheest tracée sur les bandeaux supérieur etinférieur; on y lit le nom Mirabiaii, quipourrait se rapporter à un membre de lafamille qui a donné Guillaume de Mirabel,qui négocia en 1310 la délivrance du roiHenri II. Cette épitaphe et le dessin dufragment de sarcophage ont été publiés parM. le major Tankerville Chamberlayne ().Le monument semble appartenir au Xl\^siècle et à un style aussi italien que français. \. Laciyiiiic i^icoiiicnscs, p. 109 cl lI. .\1.\. 434 3Rel)uc tir rSit djrcttea. Un fragment de sarcophage, retrouvé parmoi dans le bazarde Nicosie (fig. 9). mavaitparu au p
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