. Archives de parasitologie. cellules sont rangées en un épithélium trèsrégulier, les cryptes de régénération nayant pas déterminé deplissements (pi. II, fig. 1). Chacun de ces replis falciformes est formépar ladossement de deux surfaces épithéliales dont les basales (1) Mentionnons, à titre curieux, lopinion de Bordas (p. 156) sur ces papilleschitineuses de lintestin des Grillons : « (^es papilles, dit-il, au nombre de 60 à 80,affectent quelque ressemblance avec les villosités de lintestin des Mammifères etdoivent jouer un grand rôle dans laccomplissement des fonctions digestives. »Comment Bo


. Archives de parasitologie. cellules sont rangées en un épithélium trèsrégulier, les cryptes de régénération nayant pas déterminé deplissements (pi. II, fig. 1). Chacun de ces replis falciformes est formépar ladossement de deux surfaces épithéliales dont les basales (1) Mentionnons, à titre curieux, lopinion de Bordas (p. 156) sur ces papilleschitineuses de lintestin des Grillons : « (^es papilles, dit-il, au nombre de 60 à 80,affectent quelque ressemblance avec les villosités de lintestin des Mammifères etdoivent jouer un grand rôle dans laccomplissement des fonctions digestives. »Comment Bordas pu faire ce rapprochement regrettable quand il écrit plushaut avec tant de raison : « Les deux caecums intestinaux des Grillons ne sontnullement comparables, ainsi que le prétend L. Dufour, aux diverses pièces delestomac multiple des Ruminants, au feuillet et à la caillette entre autres. Ilny a nulle comparaison à établir entre les organes de certains Mammifères etceux des Insectes. ». Fig. 1. — Tube digestif deGryllus domesticus L. —C, caecums ; G, gésier; Im,portion tubuleuse de lin-testin moyen ; Ip, intestinpostérieur ; M, tubes deMalpighi. 388 L. LEGER ET 0. DUBOSCQ sont presque contigiies, car, normalement, le tissu conjonctif inters-titiel est peu développé. A lorigine du repli, les deux lèvres épi-théliales sécartent pour former un espace naturel, triangulaire surles coupes, et les gros troncs trachéens constituent comme unsquelette qui maintient cette cavité. Cest dans ces espaces que sedéveloppent bien les Grégarines (fig. 1, g) dont les sporozoïtes ontpassé à travers lépithélium des caBCums. Cuénot a donc tort dedire quil ny a jamais de Grégarines dans cette région. La paroi superficielle du caecum, cest-à-dire celle qui nest pasinvaginée en repli falciforme montre déjà la structure qui caracté-rise la région tubuleuse. La surface de lépithélium participe auplissement déterminé par les cryptes


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