Oeuures morales et diuersifiees en histoires, pleines de beaux exemples, enrichies d'enseignemens vertueux, & embellies de plusieurs sentences & discours Lé tout tiré des plus signalez & remarquables autheurs grecs, latins & françois, qui ont escrit de tout temps, pour l'enseignement de toutes personnes, qui aspirent à vertu & philosphie chrestienne Reueues, corrigées & augmentées de plus des deux tiers, outre la precedente impression . a voulu que lapremière admonition fuft particulière : & la feconde,enlaprefence de deux ou trois tefmoings : & que la troifiefmcfut faitl:e par lEglife. Et pui
Oeuures morales et diuersifiees en histoires, pleines de beaux exemples, enrichies d'enseignemens vertueux, & embellies de plusieurs sentences & discours Lé tout tiré des plus signalez & remarquables autheurs grecs, latins & françois, qui ont escrit de tout temps, pour l'enseignement de toutes personnes, qui aspirent à vertu & philosphie chrestienne Reueues, corrigées & augmentées de plus des deux tiers, outre la precedente impression . a voulu que lapremière admonition fuft particulière : & la feconde,enlaprefence de deux ou trois tefmoings : & que la troifiefmcfut faitl:e par lEglife. Et puis fi f homme eft tellement ob-ftiné, que toutes ces admonitions neliiv profitent de rien,il commande quon tienne vn tel perfonnage comme vuinfidelle,& comme va apoft^t,& vu autre dautre religion,& du tout deft)ordé auec lequel non feulement nous nedeuons pas communiquer aux Sacremens, nelereceuoiren la communion de lEglife, mais le deuons auffi reiettcrde toutes honneftes compagnies, iufques à ce quil fe foitrecogncu & amendé , & quil ait reparé par fa repentance,&parfonbon exemple, le fcandale quil a fai<ft à la plus grande fcuerité &: la plus grande rigueur duglaiue fpirituel, lequel lefus Chrilta donné à (on quo) nous voyons quil a reformé fordte & la difeipli-ne, qui en tel cas auoit eftc iadis eu f Eglife dUrael, & laappropriée a fon t I V R E s E C 0 N D. llj Opinions dluerfes des Philofofhes anciens touchiint lefotitierain hien, C H A p. 49. Ebut & opinion de ceux du pa/Té fuientfî diueiTifiees, que les vns mefpnloient Iavie, les autres ladefîroient, les vus lai-^^^^ longeoiécjles autres raccourciffoienc &:re-^•S^i^^ tranchoientjlcs vns au milieu des plaifirs»^ y^ ne fouhaittoient que le trauail, les autresaux trauaux ne fouhaittoient que les plaifirs. Toute laquel-le variété nepiocedoit que dvn certain but refpediuemétdiuerfifié par entre eux: tout ainfi que lappétit dvn chaf-cun eftant diuers, les homme
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