. Histoire des révolutions de l'esprit français, de la langue et de la littérature française au Moyen Âge. Ouvrage posthume de Bancel. Avec préface par Antony Méray . et de lÉglise; etdéclarait que si le poète ne se repentait avantde mourir, il était aussi assuré de sa damnationque de celle de Judas Iscariote. Christine dePisan réclamait au nom de son sexe dont elle estune des plus honnêtes et des plus chastes Franc, en lhonneur des dames, com-posait VEstrif de fortune et de vertu. Ni le ré-quisitoire du chancelier, ni les plaintes deChristine, ni les vers énergiques et col


. Histoire des révolutions de l'esprit français, de la langue et de la littérature française au Moyen Âge. Ouvrage posthume de Bancel. Avec préface par Antony Méray . et de lÉglise; etdéclarait que si le poète ne se repentait avantde mourir, il était aussi assuré de sa damnationque de celle de Judas Iscariote. Christine dePisan réclamait au nom de son sexe dont elle estune des plus honnêtes et des plus chastes Franc, en lhonneur des dames, com-posait VEstrif de fortune et de vertu. Ni le ré-quisitoire du chancelier, ni les plaintes deChristine, ni les vers énergiques et colorés duChampion des Dames de Martin Franc, nar-rêtèrent le succès. Lallégorie envahit progres-sivement toute la littérature française. La na-tion la plus prime-sautière et la plus vivantequi fut jamais faillit se roidir et sendormir dansle culte des abstractions, comme a fait lEspagnedepuis Calderon jusquà Zorilla. François Villonet Rabelais nous ont éveillés de ce rêve scolas-tique. Pareils au vieux nocher des enfers virgi-liens, ils ont écarté et chassé les ombres : Inde alias animas, quœ per juga longa sedebantDetwbat laxatque l>^^ CHAPITRE V VILLEHARDOUIN, JOINVILLE, FROISSART Kvs^^ E voudrais marréter un peu, re-^a prendre haleine, regardant le che-^^ min dejà parcouru, afin de mar-quer lunité de la methode. Dès lecommencement, jai essayé dindiquer les évo-lutions de lesprit français au moyen â rapidement et sommairement analysé lesphases quil a parcourues, et nous nous som-mes assurés que les formes littéraires si di-verses sont lexpression dun mouvement reli-gieux, social et politique. Cest là le point im-portant sur lequel doit sappuyer toute critiquesérieuse. Par là, la littérature est associée à lamarche générale des choses et devient la com- 120 VILLEHARDOUIN pagne, le témoin et le commentateur de lhis-toire. Nous avons, après dautres dont je ne suisque le disciple, rompu avec letrange école q


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