Manuel de médecine opératoire . les chances diminuent, et plus encoreavec un liquide filant et comme albumineux ; enfin un liquide trou-ble , épais, visqueux, indique une altération des parois du kysteà peu près inconciliable avec la guérison. Les kystes multilocu-laires sont beaucoup plus difficiles à guérir que les kystes unilocu-laires, surtout à cause de la différence du liquide contenu dans lesdiverses poches. Jai obtenu une fois la disparition dune pre-mière poche contenant une sérosité limpide; une seconde ayantversé un liquide trouble comme du chocolat, je nai pas voulu ytoucher. Les s
Manuel de médecine opératoire . les chances diminuent, et plus encoreavec un liquide filant et comme albumineux ; enfin un liquide trou-ble , épais, visqueux, indique une altération des parois du kysteà peu près inconciliable avec la guérison. Les kystes multilocu-laires sont beaucoup plus difficiles à guérir que les kystes unilocu-laires, surtout à cause de la différence du liquide contenu dans lesdiverses poches. Jai obtenu une fois la disparition dune pre-mière poche contenant une sérosité limpide; une seconde ayantversé un liquide trouble comme du chocolat, je nai pas voulu ytoucher. Les simples ponctions de lovaire entraînant quelquefois des ac-cidents, les ponctions avec injection y exposent naturellement da-vantage; cependant le danger est bien moindre quon aurait pu lesupposer. Sur vingt et un kystes uniloculaires à sérosité hquide^ DES KYSTES DE LOVA[RE. 351 Boinet na eu quune mort; encore faut-il ajouter que les injec-tions avaient été répétées dans plusieurs cas. Jobert a fait trente. FiG. 548. Sature de la plaie abdommale. injections sans accidents graves; Robert y a eu recours six foisavec le même bonheur ; Huguier, sur neuf opérations, na vu
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