Godefroid de Bouillon et les rois latins de Jérusalem : étude historique sur les tombeaux jadis existants dans l'Eglise de la Résurection, précédée de considérations sur la première croisade, ainsi que sur Pierre l'Ermite, Arnould de Rohes et les Chevaliers du Saint-Sépulcre . ,en 1186, son époux dans léglise du Saint-Sépulcre , tandisque le comte de Tripoli, dans une assemblée tenue sous sesauspices à Naplouse , proposait de placer sur le trône Honfroidde Thoron , mari dElisabeth , seconde fille du roi Amaury,et sœur de Sybille. Honfroid de Thoron refusa ce périlleux honneur, et lundes barons
Godefroid de Bouillon et les rois latins de Jérusalem : étude historique sur les tombeaux jadis existants dans l'Eglise de la Résurection, précédée de considérations sur la première croisade, ainsi que sur Pierre l'Ermite, Arnould de Rohes et les Chevaliers du Saint-Sépulcre . ,en 1186, son époux dans léglise du Saint-Sépulcre , tandisque le comte de Tripoli, dans une assemblée tenue sous sesauspices à Naplouse , proposait de placer sur le trône Honfroidde Thoron , mari dElisabeth , seconde fille du roi Amaury,et sœur de Sybille. Honfroid de Thoron refusa ce périlleux honneur, et lundes barons rassemblés à Naplouse proféra dans sa colère ces C lit R U 242 BAUDOULN V. prophétiques paroles : Lusignan ne sera pas roi pendantun an. Battu et fait prisonnier à la lamentable bataille de Hittin oude Tibériade, Guy de Lusignan survécut à la prise de Jéru-salem , livrée le 3 octobre 1 \ 87 au terrible Saladin : il mou-rut , comme Sybille, hors de la cité sainte ; lun et lautrefurent ensevelis loin du Calvaire , quà la différence de leursglorieux prédécesseurs ils avaient laissé tomber au pouvoirdes infidèles ! TOMBEAUX GODEFROID DE BOUILLON DES ROIS LATINS DE JERUSALEM. PII PLAIDE LA (IIA PELLE DE GODEFRQID DEDITE DADAM . BOUILLON ! 4: i—u. S? 8 » S. S 5 S «îîi •&,ja ^ 3> $ I §« si ç s IS I ^s i n s i>n » ? . M5j V co - s v u ? S ||! |->^ g - § 5 ; ? 5 ^ > . C -C ~ CHAPITRE PREMIER CHAPELLE DE GODEFROID DE BOUILLON, DITE D ADAM. Cétait sur le sommet du Calvaire quon exécutait les cri-minels (4). Cest là que Jésus-Christ voulut être crucifié ; cestlà que , poussant un grand cri qui obscurcit le soleil et fenditle rocher (Matth. xvn , 31), il expira. Le Calvaire était un monticule (2) auquel on arrive aujour-dhui par un escalier de 20 marches ; « On se trouve alors, dit» Mgr Mislin (3), sur une plate-forme denviron 46 pieds» carrés ; elle est divisée en deux parties. La chapelle méri-» dionale construite
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