Histoire littéraire de la France; ouvrage commencé par des religieux bénédictins de la Congrégation de Saint Maur, et continué par des membres du l'Institut (Académie des inscriptions et belles-lettres) . lettre à Frutare abbé en Piémont que Gui-cbenon a insérée dans sa bibliollitque Sébuzienne. Quantà Ebremar, il assista lan ^-120 au concile de Naplouse(Sicbem) assemblé par le patriarcbe Gortmond, et auquelse trouva Baudouin roi de Jérusalem. Il signa en -i 125 letraité fait entre les princes croisés et les Vénitiens. Cesttout ce que nous sçavons dEbremar : nous ignorons letemps de sa mort. N


Histoire littéraire de la France; ouvrage commencé par des religieux bénédictins de la Congrégation de Saint Maur, et continué par des membres du l'Institut (Académie des inscriptions et belles-lettres) . lettre à Frutare abbé en Piémont que Gui-cbenon a insérée dans sa bibliollitque Sébuzienne. Quantà Ebremar, il assista lan ^-120 au concile de Naplouse(Sicbem) assemblé par le patriarcbe Gortmond, et auquelse trouva Baudouin roi de Jérusalem. Il signa en -i 125 letraité fait entre les princes croisés et les Vénitiens. Cesttout ce que nous sçavons dEbremar : nous ignorons letemps de sa mort. Nous navons de lui que la lettre à Lam-bert dArras dont nous avons parlé, et qui a été impriméeavec la réponse de cet évêque, par les soins de IM. Ba-luze . AKSELLE ou AxcEAU, à qui léglise de Notre Dame deParis est redevable de la précieuse portion de la vraie croixquelle possède, étoil un cbanoine de cette église, recom-mandable par sa naissance, mais encore plus par la pureté deses mœurs. Ayant accompagné les croisés dans la premièreexpédition de la terre sainte, après la prise de Jérusalem,il fut fait préchantre de léglise collégiale du saint Sèpul- CHANOINE DE PARIS. 401 chre. Il ne perdit jamais le souvenir de sa pairie, ni de lé-glise de Paris, dans laquelle il avoit été élevé; et il lui endonna une marque bien sensible par le riche présent quillui fit, dune croix faite du bois de celle sur laquelle Jesus-Christ a souffert la mort pour le salut du genre ne se vit pas plutôt en possession de ce pieux trésor,quil écrivit à lévoque de Paris (Galon), et à quelqueschanoines de ses amis, leur témoignant la disposition oùil étoit de sen dépouiller en leur faveur. Il ajoutoit quesils vouloient lui envoyer quelque personne de confiance,avec des lettres de créance, il le chargeroit de cette pré-cieuse relique, pour en enrichir leur église. Lévêque de Paris et les chanoines acceptèrent les offresobl


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