. Le Sénégal et le Soudan français . érenger-Féraud, Étude sur les Ouolofs {Revue danthropologie, 1873). 2. CusT, the Modem Languages of Africa. — Barthélémy, Guide du voyageurdans la Sénégambie française, avec une carie et un vocabulaire français-ouoloff1883. — J. Dard, Grammaire vcoloffe; — Dictionnaire woloff-français; 1826. —Baron Roger, Recherches philosophiques sur la langue ouoloffe; 1829. — AbbéBoiLAT, Grammaire de la langue woloffe; 1838. — Descemet, Recueil de douzecents phrases françaises usuelles avec traduction woloff; 1864. — Faidherbe,Vocabulaire français-woloff {Annuaire du Sén


. Le Sénégal et le Soudan français . érenger-Féraud, Étude sur les Ouolofs {Revue danthropologie, 1873). 2. CusT, the Modem Languages of Africa. — Barthélémy, Guide du voyageurdans la Sénégambie française, avec une carie et un vocabulaire français-ouoloff1883. — J. Dard, Grammaire vcoloffe; — Dictionnaire woloff-français; 1826. —Baron Roger, Recherches philosophiques sur la langue ouoloffe; 1829. — AbbéBoiLAT, Grammaire de la langue woloffe; 1838. — Descemet, Recueil de douzecents phrases françaises usuelles avec traduction woloff; 1864. — Faidherbe,Vocabulaire français-woloff {Annuaire du Sénégal, 1834). ET LE SOUDAN FRANÇAIS 43 arabes, et que les autres naccordent leur confiance quà deschapelets ou à des scapulaires. Ils saccordent du reste pourla célébration de nombreuses fêtes nationales ou locales, etcontinuent à croire à des génies domestiques, la plupart dutemps représentés par une sorte de lézard gris, auquel ilsservent avec empressement des écuelles de lait. Au fond, ma-. Uiseaux sénémlais. rabouts et missionnaires nont fait chez les Yolofs que demédiocres recrues, et leur prétendue conversion nest le plussouvent que ladoption de superstitions nouvelles. La société yolofe est divisée en castes. Les hommes libresforment la première. Les gens de métier. les indigents occu-pés aux travaux servîtes et les esclaves sont répartis dansles autres. En dehors de toute classification sont rejetés lesgriots, cest-à-dire les sorciers, méprisés, mais fort redoutés 44 LE SENEGAL et très redoutables, car ils ne se contentent pas de fabriquerdes talismans, et joignent àleur industrie le commerce, beau-coup plus lucratif, des poisons. La polygamie est en honneur;lorsque meurt un chef de famille, tontes ses veuves devien-nent la propriété de son beau-frère. Il faut seulement quellessoient en quelque sorte adoptées par la sœur du défunt, quivient les relever, et les ressuscite, pour ainsi dire, en faisantleu


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