. Bruxelles à travers les âges . an Eycken : LAbondance de 1847Daprès la lithographie de Schubert. but que jindique. Mais pour cela, il faudrait vouloir, il faudrait que limpulsionque peut donner le pouvoir supérieur fût secondée par des hommes intelligentset de bonne volonté. Il faudrait que les Chambres sunifient dintention avecle ministère. Et tout cela est difficile, sans doute, mais non pas impossible àobtenir. » Cédant au mouvement de lopinion publique, le ministère de i833 proposa uncrédit de 20,000 francs pour les beaux-arts. Cest une mauvaise plaisanterie, sécria lapresse. Sur ces e


. Bruxelles à travers les âges . an Eycken : LAbondance de 1847Daprès la lithographie de Schubert. but que jindique. Mais pour cela, il faudrait vouloir, il faudrait que limpulsionque peut donner le pouvoir supérieur fût secondée par des hommes intelligentset de bonne volonté. Il faudrait que les Chambres sunifient dintention avecle ministère. Et tout cela est difficile, sans doute, mais non pas impossible àobtenir. » Cédant au mouvement de lopinion publique, le ministère de i833 proposa uncrédit de 20,000 francs pour les beaux-arts. Cest une mauvaise plaisanterie, sécria lapresse. Sur ces entrefaites, souvrit le premier Salon national; il fut très brillant. La CHAPITRE II. 321 jeune école belge romantique y était représentée avec éclat, ainsi que les grandesécoles étrangères. Le mouvement, excité par le succès, sen fortifia. Et M. Henride Brouckere proposa à la Chambre, dans la séance du 21 septembre i833, deporter a 100,000 francs le crédit pour les sciences, les lettres et les Salon de 184S. L. Gallait : Les derniers moments du comte dEgmont (Musée de Berlin). Daprès la gravure dAchille Martinet. Le vicomte Hippolyte Vilain XI111 le seconda. M. Gérard Legrelle, bourgmestredAnvers, combattit la motion de M. de Brouckere. M. Verdussen profita deloccasion pour critiquer amèrement le favoritisme dont jouissait la capitale etproposa le chiffre de 3o,ooo francs. Il lemporta au vote et le premier budget desbeaux-arts fut arrêté à cette somme. Seul dans la presse, le Courrier belge, que dirigeait M. Jottrand père, félicitaM. Verdussen de ne sêtre pas laissé circonvenir par « les artistes et les mécènes quicroient que les aumônes pour les arts sont le meilleur moyen davoir de grands 41 1 322 BRUXELLES MODERNE. peintres », et soutint que les subsides ne sont dordinaire quun « appât offert à lamédiocrité ». Les artistes résolurent doffrir à M. de Brouckere un témoignage de leur recon-naissance pour la pers


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